Le watermarking permet de protéger ce qui est peut-être l’un des actifs les plus précieux des fournisseurs de services de streaming.
Le contenu sportif haut de gamme nécessite des investissements importants. Il s’agit également d’un outil essentiel pour acquérir et fidéliser les téléspectateurs et les abonnés. Les amateurs de sport exigent un accès via différents types d’appareils. Ainsi, les services de streaming OTT représentent désormais la norme. Pourtant, la concurrence inéquitable des services pirates peut mettre en péril des modèles économiques bien équilibrés. Les pirates capturent des vidéos à partir de la sortie d’appareils ouverts tels que les PC, les tablettes et les consoles de jeu. Des défenses doivent donc être mises en place. C’est pourquoi Ateme et NAGRA ont collaboré pour concevoir une solution pré-intégrée avec watermarking dans l’encodeur et le packageur.
Le watermarking côté serveur permet de résoudre ce problème, sans compromettre les performances ou la latence, et sans restreindre l’évolutivité. Plus précisément, lorsque des contenus sportifs exclusifs subissent une redistribution illégale via des services pirates, le watermarking médico-légal aide à identifier la source de la fuite. Ces informations sont ensuite utilisées pour formuler un plan sur la manière et le moment de perturber l’activité des pirates.
Comment Ateme et NAGRA protègent du partage illicite de contenu sportif
Ateme travaille en étroite collaboration avec NAGRA pour pré-intégrer sa solution de watermarking vidéo NexGuard dans les solutions de transcodage TITAN et de packaging NEA d’Ateme. Les flux HLS et DASH résultants parviennent alors au CDN avec un watermark unique basé sur la session du flux. La solution permet d’utiliser les principaux services CDN du monde et les technologies CDN déployées dans les réseaux des opérateurs.
Cette solution permet de fournir un seul flux vidéo filigrané à un client donné. Elle n’a aucune incidence sur la latence ou la capacité de diffusion. Un suivi minutieux permet d’obtenir un filigrane vidéo imperceptible contenu dans les variantes A et B des segments vidéo (voir figure 1). Les marques cachées font partie de la vidéo, ajoutées par l’encodeur. N’importe quel codec vidéo peut être utilisé (par exemple, H264, HEVC, ou VP9, AV1 et VVC à l’avenir). Le contenu se présente sous forme de HLS ou de DASH, crypté avec DRM.. L’extraction du watermarking d’une vidéo pirate est un processus automatisé, fourni comme un service par NAGRA.
Watermarking vidéo NAGRA pour les événements linéaires OTT et en direct
Les variantes vidéo A et B bénéficient d’un filtrage en plein écran et dans toutes les images grâce à NexGuard. Par ailleurs, elles se distinguent automatiquement des vidéos piratées. De plus, la séquence A/B est résistante aux attaques de collusion intentionnelles des pirates. Le nommage des segments vidéo par l’empaqueteur Ateme permet un traitement « sans état » à la périphérie du CDN. Il s’agit de segments différents traités à la périphérie du CDN, quelle que soit leur position dans le flux. Il en résulte une séquence unique de segments par session de diffusion en continu.
Les équipes de surveillance du piratage peuvent soumettre n’importe quel clip vidéo piraté (d’une durée de cinq minutes en général) en vue d’une détection automatisée. Plusieurs flux différents s’affichent simultanément. Le processus de détection ne nécessite aucune information sur la façon dont la vidéo fait l’objet d’une préparation initiale pour le filigrane et d’un codage pour la diffusion OTT. C’est le cas même si la vidéo pirate a une fréquence d’images, une résolution, un débit binaire, etc. différents de ceux du flux légitime.
Cela signifie que les équipes de lutte contre le piratage peuvent scanner simultanément de nombreuses chaînes sur de nombreux services pirates. Une fois la source d’une vidéo piratée identifiée, plusieurs types de mesures peuvent être prises. Il peut s’agir de l’envoi de lettres de cessation et d’abstention, de la collecte de preuves en vue d’une action en justice ou de la fermeture des sessions de streaming du compte du pirate.
Le forensic watermarking n’est qu’une des solutions de NAGRA pour se protéger contre le piratage du streaming. Grâce à son cadre holistique pour la protection active du streaming, NAGRA offre également aux opérateurs de services vidéo des solutions. Celles-ci comprennent l’authentification des appareils ou la gestion sécurisée des sessions pour limiter le partage des comptes et renforcer la sécurité des services.
Encodage et packaging d’Ateme
La solution de watermarking vidéo NexGuard de NAGRA s’intègre complètement aux encodeurs TITAN et aux packageurs NEA d’Ateme. Ainsi, les fournisseurs de contenu et de services bénéficient d’une solution complète de bout en bout pour traiter et diffuser leurs vidéos en toute sécurité, sur n’importe quelle plateforme. La solution combinée s’accompagne également d’une feuille de route qui ouvre la voie aux technologies de pointe. Cela permet une faible latence et un déploiement dans le cloud, ainsi que les codecs vidéo les plus avancés.
Grâce à cette intégration, les services de télévision payante pur OTT, D2C et multi-écran peuvent facilement renforcer leur capacité à lutter activement contre le piratage et à attaquer de front leurs concurrents illégaux.
Pour en savoir plus, rencontrez Ateme à l’IBC sur le stand 1.D71.
Pour en savoir plus sur la solution de forensic watermarking NexGuard ou sur le cadre plus large de la protection active du streaming, rencontrez NAGRA à l’IBC sur le stand 1.C81 ou explorez nos solutions de watermarking en ligne.